Le 6 décembre dernier, le Sénat a voté à l’unanimité une résolution visant à reconnaître les crimes de génocide commis contre les minorités ethniques et religieuses ainsi que les populations civiles en Syrie et en Irak.
Tous les jours de nombreuses, images témoignent des crimes perpétrés par des organisations étatiques et non étatiques contre les minorités d’orient.
Face à l’ampleur du désastre, et suivant la résolution 2249 du Conseil de Sécurité des Nations Unions demandant aux Etats membres de prendre les dispositions nécessaires pour lutter contre Daech, le Président du Groupe Les Républicains au Sénat, Bruneau Retailleau a déposé une résolution visant à reconnaître les crimes de génocide, les crimes contre l’humanité et les crimes de guerre perpétrés contre les minorités ethniques et religieuses et les populations civiles en Syrie et en Irak. Il s’agit par cette résolution, d’inciter le Gouvernement à utiliser toutes les voies de droit pour faire reconnaître et juger ces crimes par la Cour pénale internationale.
Convaincu du bien fondé de cette résolution, le Sénat l’a adoptée à l’unanimité, le 6 décembre dernier. Particulièrement attachée à ce sujet, j’avais souhaité cosigner la résolution.
Une première tentative de la France à faire reconnaître et juger les crimes perpétrés en Syrie avait échoué en 2014. En effet, les vétos russe et chinois avaient bloqué la résolution française visant à faire saisir par l’ONU, la Cour pénale internationale des crimes commis par l’Etat islamique et le régime syrien.
Bien que symbolique cette résolution est un signe donné à la communauté internationale quant à l’attachement de la France aux Droits de l’Homme. Elle est un message d’espoir envoyé aux minorités massacrées.