« Comment imaginer, en 2016, une France sans TGV entre Paris et Lyon?
Quelle serait la réaction des Marseillais, des Lillois, des Strasbourgeois ou encore des Bordelais si on leur disait aujourd’hui : « Désolé, le TGV pour Paris, c’est fini »?
Comment alors accepter que Toulouse, 4e ville de France, et sa grande agglomération, qui accueille en moyenne 17 000 nouveaux habitants par an, devrait être la seule métropole de cette importance à être exclue du réseau ferré français à grande vitesse?
En termes d’équité sur le plan de l’aménagement du territoire, en termes de fair-play dans la compétition que se livrent aujourd’hui les grandes métropoles françaises et européennes, cette hypothèse est tout simplement inacceptable. »
A l’occasion du débat sur l’avenir du transport ferroviaire, qui s’est déroulé le 23 novembre dernier, au Sénat, j’ai donc tenu à rappeler que la réalisation de la liaison à grande vitesse entre Toulouse et Bordeaux était plus que jamais un enjeu national prioritaire… Comme l’a d’ailleurs reconnu la commission Mobilité 21 en juin 2013.