Le 18 octobre dernier, lors de la Question orale avec débats de ma collègue Françoise Cartron, j’ai eu l’occasion de revenir sur une mesure phare du quinquennat de François Hollande : la mise en œuvre des nouveaux rythmes scolaires et, en particulier, leurs conséquences dans les petites communes.
Force est de constater que, contrairement aux discours du Gouvernement et de ses soutiens parlementaires, cette réforme, qui a fait couler beaucoup d’encre, est encore aujourd’hui loin de faire l’unanimité, que ce soit auprès des parents d’élèves, des enseignants ou des élus locaux en charge des affaires scolaires.
Impact négatif pour les finances des communes, difficultés persistantes à recruter des intervenants formés pour animer les nouvelles activités périscolaires, mais aussi, et surtout, plus grande fatigue constatée chez les enfants, sont autant des griefs que l’on peut légitimement faire valoir quand on réalise un premier bilan de cette réforme.