Aide à domicile : 25 millions d’euros obtenus pour les Associations

01Depuis plusieurs années, les associations d’aide à domicile doivent faire face à des difficultés économiques qui ne cessent de s’aggraver. En cause, la multiplication des charges sociales, la revalorisation limitée de leurs tarifs liée aux budgets contraints des collectivités, mais aussi une concurrence de plus en plus déséquilibrée avec le secteur privé. Non soumises aux mêmes obligations que les associations, les entreprises peuvent, en outre, aujourd’hui bénéficier du CICE, dispositif leur permettant de réaliser une économie d’impôt équivalent à 6% de la masse salariale.

La conjonction de ces facteurs explique donc que nombre d’associations accumulent les exercices déficitaires et se retrouvent pour certaines acculées au dépôt de bilan.

Pour autant, nul ne peut contester aujourd’hui dans notre pays, le travail de qualité réalisé avec professionnalisme et dévouement par ces associations, en particulier au près des seniors, ni même le rôle majeur qu’elles jouent en termes d’emploi, de formation et d’accompagnement des salariés.  

Personne, non plus, ne viendra nier la nécessité de permettre à ces acteurs du maintien à domicile de continuer à développer leur service alors que l’espérance de vie en France ne cesse de progresser et que nous comptons chaque année quelques 200 000 seniors supplémentaires.

Aussi, face à l’urgence de la situation, il m’a semblé indispensable de porter cette question devant le Parlement et d’interpeller directement le Gouvernement.

J’ai donc saisi l’opportunité de l’examen du Projet de Loi de Financement de la Sécurité Sociale pour 2016 (PLFSS) pour déposer un amendement visant à exonérer de la taxe sur les salaires, les associations d’aide à domicile à hauteur de 6% des salaires bruts et ce, afin de rétablir une saine concurrence entre le secteur associatif et le secteur privé.  

Cet amendement, cosigné par plusieurs de mes collègues, a notamment reçu en séance le soutien du Rapporteur général du PLFSS, le Sénateur Jean-Marie VANLERENBERGHE.

Au cours des débats, Madame Marisol TOURAINE, Ministre des Affaires sociales, de la Santé et des Droits des Femmes, s’est, en revanche, montrée particulièrement réfractaire à cette proposition.

Cependant, face à notre mobilisation et aux arguments avancés, elle a finalement décidé de faire sienne la proposition alternative, qui a vu le jour au cours de ces échanges : celle de créer un fonds de restructuration de 25 millions d’euros pour répondre rapidement aux difficultés structurelles des associations d’aide à domicile.

Elle s’est ainsi engagée devant le Sénat à ce que la création de ce fonds soit inscrite dans le projet de loi de finances rectificative de fin d’année.

Je veillerai personnellement à ce que l’engagement pris par Madame Marisol TOURAINE, soit tenu.

Attentats : L’appel commun des parlementaires de Haute-Garonne

Communiqué Commun à l’ensemble des Parlementaires

de la Haute-Garonne

 

Vendredi 13 novembre, une nouvelle fois, la France toute entière a été endeuillée par la violence et la haine terroristes.

Après la Turquie, le Liban, l’Egypte, la Tunisie, le Danemark, le Koweït, l’Arabie Saoudite, la Libye, la Russie, l’Irak et la Syrie, l’organisation Daesh a fait à nouveau de Paris sa cible dans sa volonté de mondialiser la terreur.

Nous nous associons à la douleur des familles, aux victimes et à leurs proches, à ces jeunes dont certains sont encore en train de lutter courageusement pour leur vie. A toutes et à tous, nous faisons part de notre solidarité.

Nous exprimons également, comme l’ensemble de la représentation nationale, notre reconnaissance et notre gratitude à l’égard des forces de l’ordre, des services de secours, de santé, et de tous ces françaises et ces français qui sont venus en aide aux personnes touchées. Nous saluons leur courage et leur dévouement.

Depuis des mois, dès avant les attentats de janvier, la France a adapté son arsenal législatif et renforcé ses moyens pour lutter contre ce lâche ennemi qui frappe délibérément des innocents. Cette nouvelle tragédie appelle d’autres mesures, nous les soutenons.

Les terroristes voulaient nous diviser, ils devront faire face à une France forte et unie. Nous en appelons solennellement à continuer dans la voie de l’union nationale pour permettre à notre pays de se rassembler.

Comme l’a exprimé le Président de la République devant les parlementaires réunis à Versailles, « les terroristes croient que les peuples libres se laisseraient impressionner par eux – il n’en est rien, et la République française a surmonté bien d’autres épreuves, elle est toujours là, bien vivante, et ceux qui ont entendu la défier ont toujours été les perdants de l’histoire. »

Vive la République, Vive la France.

Les député(e)s

Kader ARIF

Laurence ARRIBAGÉ

Gérard BAPT

Christophe BORGEL

Carole DELGA

Monique IBORRA

Françoise IMBERT

Patrick LEMASLE

Catherine LEMORTON

Martine MARTINEL

Les Sénatrice-teurs

Alain CHATILLON

Françoise LABORDE

Pierre MEDEVIELLE

Brigitte MICOULEAU

Claude RAYNAL

A la rencontre des élus du 31

Durant trois semaines, Alain Chatillon, Pierre Médevielle et moi avons sillonné la Haute-Garonne à la rencontre des élus locaux du département.

Comme nous nous y étions engagés lors de la campagne des élections sénatoriales, nous sommes venus rendre compte de notre travail parlementaire durant cette première année de mandat : expliquer nos engagements, détailler nos choix et rappeler nos priorités au Sénat.

Mais il était encore plus important pour nous de pouvoir échanger avec ceux qui nous ont chargés de les représenter au Parlement. Nous nous sommes nourris de ces rencontres et des discussions qu’elles ont engendrées ; nous avons mis des mots sur cette inquiétude grandissante qui parcourt nos territoires et dont les élus municipaux sont les premiers témoins.

Forts de ces témoignages, nous sommes, plus que jamais, motivés à être au niveau national les porte-paroles de nos territoires et de ces élus qui, à juste raison, se sentent de plus en plus souvent délaissés et incompris par l’État et le Gouvernement.

A toutes celles et ceux qui ont répondu présent à notre invitation, ainsi qu’aux mairies qui nous ont accueillis, un grand merci et à très bientôt.

DGF : Pour la suspension du projet de réforme

money-gold-coins-finance-mediumLe projet de loi de finances 2016 prévoit à la fois une diminution substantielle de la DGF et une réforme de ses modalités d’attribution pour le bloc communal.

La baisse est brutale pour les collectivités (3,5 milliards d’euros en 2016), d’autant plus que nombre des décisions de l’État sont supportées par les collectivités locales, sans compensation aucune.

A cette baisse brutale, le Gouvernement propose d’y ajouter une réforme à coût constant, cela veut dire que certaines communes pourront y gagner, d’autres y perdront.

Sur ce point, nous sommes dans le flou le plus complet.

Les conséquences de cette réforme sont absolument  illisibles et les simulations du Gouvernement ne sont pas exploitables.

Une réforme de cette ampleur qui risque de pénaliser encore un peu plus les petites et moyennes villes ainsi que les territoires ruraux et périphériques ne peut pas passer en douce. Ses conséquences doivent être claires et expliquées. Ce n’est pas le cas aujourd’hui et le Parlement n’a pas les moyens de se prononcer en connaissance de cause.

Alors de deux choses l’une, ou le Gouvernement cache sciemment les conséquences de sa réforme et il s’agit d’un mépris inacceptable du Parlement et de tous les élus locaux ou le Gouvernement navigue à vue et n’est réellement pas en mesure de fournir les conséquences de sa réforme et nous sommes face à un incroyable amateurisme.

Quelle qu’en soit la raison, nous demandons au Gouvernement de revoir sa copie, de suspendre son projet de réforme jusqu’à ce qu’il soit en mesure de présenter un projet intelligible aux conséquences financières concrètes pour les communes et les collectivités locales.

Pour le groupe Les Républicains au Sénat, Bruno Retailleau, Président du Groupe et François Baroin, Président de l’AMF

Plaidoyer pour le développement des soins palliatifs

Intervention au nom du groupe Les Républicains en séance le jeudi 29 octobre 2015 lors de l’examen en seconde lecture de la proposition de loi créant de nouveaux droits pour les personnes malades en fin de vie présentée par les Députés Jean LEONETTI et Alain CLAEYS.