Le nouveau procès AZF doit avoir lieu à Toulouse

Le nouveau procès AZF doit avoir lieu à Toulouse

 


« La tenue de ce troisième procès ailleurs qu’à Toulouse serait vécue par les victimes comme une véritable injustice et constituerait une nouvelle épreuve. En effet, bien peu d’entre elles, pour ne pas dire aucune, auront la possibilité matérielle et financière de s’installer à Paris durant quatre mois, durée prévue de ce nouveau procès. »


 

Retrouvez l’intégralité de ma question écrite en cliquant ici

Alors que le nouveau procès en appel de la catastrophe AZF doit se tenir à Paris à partir de la fin janvier 2017, j’ai officiellement demandé à Christiane TAUBIRA, Garde des Sceaux et Ministre de la Justice, de bien vouloir envisager la possibilité de faire siéger le tribunal désigné (la première chambre de la Cour d’appel de Paris) à Toulouse.

Dans une Question écrite publiée le 14 janvier dernier au JO Sénat, je rappelle que « la tenue de ce troisième procès ailleurs qu’à Toulouse serait vécue par les victimes comme une véritable injustice et constituerait une nouvelle épreuve. En effet, bien peu d’entre elles, pour ne pas dire aucune, auront la possibilité matérielle et financière de s’installer à Paris durant quatre mois, durée prévue de ce nouveau procès. »

Or, j’estime qu’il est indispensable de pouvoir permettre aux victimes de cette catastrophe, qui a marqué toute une ville, de suivre dans leur intégralité les débats et de témoigner une nouvelle fois de leurs souffrances.

J’espère que la Garde des Sceaux, qui avait déclaré le 26 septembre dernier lors de la Fête de la rose du Parti socialiste 31 « que ce procès pouvait se tenir à Toulouse » et que « l’on devait bien cela aux Toulousains », mettra tout en œuvre pour que ce troisième procès ait bien lieu à Toulouse.


				

Nouveau partenariat entre la Métropole et le Département

Je salue la décision de Jean-Luc Moudenc et de Georges Méric qui ont su privilégier l’intérêt des Métropolitains. Brigitte Micouleau

COMMUNIQUÉ
Mardi 15 décembre 2015

Accord entre Georges Méric et Jean-Luc Moudenc pour un partenariat nouveau entre Département et Métropole

Le Conseil départemental de la Haute-Garonne et Toulouse Métropole partagent une volonté de coopération et de renforcement de l’efficience de l’action publique locale. En conséquence, ces deux collectivités conviennent d’un accord portant sur :

1 – Le transfert des compétences
Dans le cadre de l’application de l’article 90 de la loi NOTRe, outre le transfert obligatoire à Toulouse Métropole des routes départementales situées sur son territoire, la Métropole prendra en charge les compétences en lien avec la politique de la Ville actuellement assurées par le Conseil départemental, que sont le Fond de Solidarité Logement (FSL), le Fond d’Aide aux Jeunes (FAJ) et la prévention spécialisée.
Le transfert de ces compétences sera effectif à compter du 1er janvier 2017 avec l’objectif partagé de veiller à la continuité de la qualité du service public et de préserver les conditions de travail des agents concernés par le transfert.
Le transfert des routes départementales (env. 550 km et 142 ouvrages d’art) à Toulouse Métropole s’accompagnera de transferts de moyens, à savoir 6,5 millions d’euros par an pour l’investissement, 1 million d’euros par an pour le fonctionnement et 65 agents (estimé pour une masse salariale de 3,2 millions d’euros).
Le Conseil départemental continuera d’exercer ses missions en lien avec l’éducation et l’action sociale. Il conservera le Service public départemental d’action sociale, le programme départemental d’insertion, les personnes âgées et l’action sociale, le tourisme, la culture, le sport et les collèges.

2 – Une collaboration active en matière d’action sociale et de tourisme
Le Conseil départemental de la Haute-Garonne et Toulouse Métropole à travers les communes ont également décidé la mise en œuvre d’une collaboration renforcée dans le champ de l’action sociale, dans l’objectif de renforcer l’efficacité du service public social.
Il s’agira d’améliorer la vie quotidienne des habitants en facilitant les circuits d’orientation et de prise en charge des publics et en favorisant l’accès aux droits sociaux dans les différents domaines du logement, de l’insertion, de la santé ou encore de la mobilité.
En ce qui concerne le tourisme, un travail commun sera mené entre Toulouse Métropole et le Conseil départemental de la Haute-Garonne sur différents axes favorisant le soutien à l’économie touristique locale au premier rang desquels la promotion, la structuration de l’offre touristique et la création et la diffusion de produits touristiques communs.

3 – Le contrat de territoire et l’aide aux communes de la Métropole

Dans le cadre de sa politique d’aide aux communes et aux intercommunalités, le Conseil départemental s’engage à soutenir les grands projets de développement de Toulouse Métropole, de la Ville de Toulouse et des 36 autres communes de la métropole.
– Une subvention de 45 millions d’euros sera versée à Toulouse Métropole pour la réalisation du Parc des Expositions d’Aussonne-Beauzelle. D’un commun accord entre les parties, cette contribution constitue l’intégralité du soutien du Conseil départemental à la collectivité de Toulouse Métropole d’ici 2020.
– Un soutien de 20 millions d’euros sera attribué à la Ville de Toulouse sur la période 2016-2019 pour la réalisation d’équipements scolaires, sportifs et de crèches, qui feront l’objet d’une concertation entre la Ville de Toulouse et le Conseil départemental.
– Le Conseil départemental de la Haute-Garonne maintiendra par ailleurs son niveau d’aide aux 36 autres communes de Toulouse Métropole, selon le dispositif établi pour l’ensemble des communes du département, à savoir un projet phare par an par commune.

Cet accord ne concerne pas les engagements déjà pris par ailleurs par le Conseil départemental de la Haute-Garonne, ni les projets liés à la mobilité.

Georges MERIC et Jean-Luc MOUDENC se félicitent de cet accord de coopération, qui permettra de renforcer l’efficacité des actions publiques locales des collectivités au bénéfice de l’intérêt général et de l’ensemble des habitants du territoire.

Projet de loi relatif à l’adaptation de la société au vieillissement

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Lundi 14 décembre 2015, le Sénat a définitivement adopté, par 324 voix pour et aucune contre (consulter le scrutin), le projet de loi relatif à l’adaptation de la société au vieillissement,tel qu’issu des travaux de la commission mixte paritaire (CMP) du 2 décembre 2015, modifié par un amendement de coordination du Gouvernement.
Le texte issu des travaux de la CMP a maintenu certaines avancées défendues par le Sénat, notamment :
  • la création d’un régime juridique ad hoc pour les résidences services de deuxième génération (article 15 bis A) ;
  • la transformation du congé de soutien familial en congé de proche aidant pouvant être pris, dans certains cas, sans que le salarié ait à en avertir son employeur 48 heures à l’avance (article 36 bis) ;
  • l’indexation d’une partie de la rémunération des accueillants familiaux sur le Smic et non plus sur l’inflation a également été préservée (article 39) ;
  • la récupération des prestations d’aide sociale auprès des bénéficiaires de contrats d’assurance vie (article 55 A).
Les attentes du Sénat ont également été partiellement satisfaites, sur d’autres sujets tels que :
  • le fléchage précis des modalités d’utilisation du produit de la contribution additionnelle de solidarité pour l’autonomie (Casa), sur laquelle repose le financement de la réforme (article 4) ;
  • la création d’un régime unique d’autorisation des services d’aide et d’accompagnement à domicile des personnes handicapées et des personnes âgées en perte d’autonomie ( rapport de Jean-Marie Vanlerenberghe et Dominique Watrin sur le secteur de l’aide à domicile).
Enfin, les deux assemblées s’opposaient sur la nature du Haut Conseil créé à l’article 46 : l’Assemblée nationale souhaitait un Haut Conseil de la famille, de l’enfance et de l’âge, intergénérationnel, alors que le Sénat souhaitait un Haut Conseil de l’âge.
Le texte adopté en CMP a rétabli le Haut Conseil de la famille, de l’enfance et de l’âge souhaité par l’Assemblée nationale, tout en préservant deux apports du Sénat :
  • le Haut Conseil sera chargé d’assurer une réflexion sur l’assurance et la prévoyance en matière de dépendance ;
  • il devra également développer les échanges d’expériences et d’informations avec le Conseil national consultatif des personnes handicapées.

Seniors : La mer et le voyage au coeur des Festivités de Noël

Jeudi dernier a été donné le coup d’envoi des Festivités de Noël. Comme chaque année, à l’approche des fêtes de fin d’année, la ville de Toulouse convie les séniors des clubs de 3e âges, des associations séniors et du Centre communal d’action sociale pour un moment de convivialité.

Jusqu’au 18 décembre, Jean-Luc Moudenc, maire de Toulouse et moi-même rassemblerons près de 6 000 aînés autour d’un repas festif suivi d’un spectacle sur le thème de la mer et du voyage. L’occasion rêvée pour les séniors toulousains, qui reçoivent également à cette occasion un colis de Noël, de partager un moment de fête entre amis.

Communes : un médiateur des normes à votre service

Vous avez des questions quant à l’application d’une norme dans votre collectivité ?

Adressez vous directement au médiateur des normes. Conformément au décret du 13 novembre dernier, toutes les collectivités peuvent saisir le médiateur des normes directement au 80 rue de Lille, 75007 Paris, ou mediateur-normes@premier-ministre.gouv.fr.

Véritable « messager » entre l’administration centrale et l’administration locale et dans le but de favoriser le dialogue, le médiateur vient pallier aux nombreux malentendus entre Etat et collectivités territoriales en matière de normes.

Afin de faciliter l’accès au médiateur, le décret du 13 novembre supprime l’obligation de saisir le préfet pour demander conseil au médiateur.

J’invite donc les collectivités confrontées à des difficultés dans la mise en œuvre des normes de saisir le médiateur qui étudiera au cas par cas votre demande.