Ces derniers jours, j’ai reçu de nombreux messages de Haut-Garonnais me faisant part de leur totale opposition à l’une des dispositions phares du projet de loi « pour la croissance et l’activité », autrement appelé « Loi Macron » : l’extension du travail dominical.

Étant l’épouse d’un restaurateur qui, durant 35 ans, a travaillé tous les dimanches, je peux réellement témoigner de la difficulté de concilier vie de famille et activité professionnelle ce jour-là.

Si je reconnais que certaines activités, je pense notamment au secteur de la santé, de la sécurité, de l’hôtellerie-restauration, du tourisme, de la culture doivent pouvoir être exercées le dimanche, à titre personnel, je reste néanmoins intimement convaincue de la nécessité de préserver autant que possible le repos dominical. Et ce afin, notamment, de permettre aux familles de se retrouver et aux associations, de toute nature, de développer leurs activités durant cette journée.

C’est une des raisons pour lesquelles, lorsque ce projet de loi, actuellement en discussion devant l’Assemblée nationale, sera présenté devant le Sénat, je voterai contre.